Le journaliste et correspondant de la chaine de télévision arabe, Al Jazzera Youssouf Bah et sa famille ont fait l’objet d’attaque de la part d’inconnus armés. L’acte s’est passé dans la nuit du mercredi au jeudi 22 avril dernier à son domicile situé à Koloma Soloprimo, dans la commune de ratoma. Interrogé, il revient sur les circonstances de l’attaque.
« C’est vers 2h du matin que des bandits sont entrés par effraction chez nous, en passant par la cours de mes voisins. J’ai installé une caméra de surveillance chez moi, mais ils ont échappé à cela et ils sont descendus dans ma cour avec des PMAK. Alerté, automatiquement, j’ai contacté un de mes voisins policier, ainsi que d’autres voisins qui sont venus chez moi. Entre temps, les bandits tentaient de casser la porte pour ppénétrer l’intérieur de la maison. Je ne sais pas s’il s’agit d’une tentative de meurtre contre ma personne ou mon épouse. Là où ils ont passé, chez mon voisin, il y a plus de quarante sacs de ciments et du matériel de construction. Mais ils ont laissé tout ça sans rien prendre. Je ne connais pas pourquoi. Ils ont donc décidé de venir chez moi pour m’attaquer », s’est interrogé M. Youssouf Bah.
Poursuivant le film de l’attaque, il dit avoir appelé le commandant Sékou Touré et ses hommes. C’est grâce à ces derniers, notre confrère et ses parents ont été sauvé de justèsse. «Les deux policiers que j’ai appelés, je leur ai demandé de taper la porte pour dire qu’on est là. Entre temps, les BAC 6 et 7 sont arrivés sur les lieux. Avec l’aide du commandant Sékou Touré qui faisait la patrouille, les assaillants sont partis en passant par là où ils sont entrés, chez l’un de mes voisins. Dieu merci ils n’ont pas blessé et ni emporté quelque chose».
A la question de savoir si un suspect a été mis aux arrêts durant cette opération de sauvetage, la victme répond par non. Toute fois, elle salue la rapidité des agents de la BAC 6 et 7. «Certes aucun suspect n’a été arrêté sur le champ, mais les agents de la BAC 6 et 7 ont fait beaucoup d’efforts et ils continuent d’ailleurs de venir chez moi pour s’enquérir de l’évolution de la situation. Leur commandant, Sékou Touré m’a promis qu’ils passeront toujours voir. S’il y a un suspect, je pourrais dire que c’est mon voisin là parce que la dernière fois, lorsque je mettais la caméra de surveillance chez moi, il est venu me demander pourquoi je mettais cette caméra chez moi en face de lui ? je lui ai dit que c’est une affaire de sécurité et qu’il n’a rien à voir. Mais il m’a rétorqué en disant que je n’ai pas le droit d’installer la caméra. Je lui ai dit d’aller porter plainte s’il estimait ne pas être d’accord», s’est confié le correspondant de la chaîne internationale Al Jazzera en Guinée. Et de poursuivre, «Depuis lors, il n’y a pas d’entente entre nous et c’est chez lui où les bandits sont passés pour entrer chez moi. Parce qu’il est en train de construire, il y a beaucoup de ciments là-bas mais les bandits n’ont rien pris, ça en dit long.
Certes on va porter plainte contre X, mais si quelqu’un s’oppose à l’installation d’une caméra de surveillance et que la suite il y a ce genre d’attaques, il faut se questionner. Parce que même pendant l’attaque, tous les voisins sont sortis pour me venir au secours sauf lui. Pourtant, il est le plus proche, je pense que devant la loi, cela constitue une piste », a-t-il indiqué
Affaire à suivre…
Charlie Passy